Beaucoup de
personnes ont peut-être admirés les paysages charmants de Dadieshui, mais il y
en a peu qui savent son histoire. Cette belle légende circulent toujours dans
la région.
Il y a très
longtemps de cela, il y a un village où les paysages sont très beaux, des
fleures sauvages sont partout sur la terre. Le peuple ici est diligent, ils
vivent une vie abondante.
Dans le village
s’habite une belle fille intelligente et habile, elle excelle dans le tissage,
sans père ni mère, elle vit seul et gagne son pain par ses mains. Le tissu que
la fille tisse est tellement fin qu’elle apparaisse au marché, son tissu est
tout vendu. Parfois, elle gagne un peu plus que ce dont elle a besoin, elle
donnera de l’argent aux pauvres du village. N’importe qui est dans des
difficultés, elle l’aidera de toute sa force. Le peuple local l’aime beaucoup
et fait l’éloge de sa bonté.
Dans ce village vit aussi un propriétaire qui
est aussi laid que vicieux. Il ne travaille jamais, mais la fortune remplit sa
maison. Quand il voit cette fille belle et habile, des mauvaises idées lui
arrive : seulement le tissu qu’elle produit va apporter une grande
quantité d’argent. Donc il décide d’envoyer des domestiques pour la kidnapper.
Une servant chez le propriétaire connait ce plan vicieux, elle part tout de
suite pour lui livrer ce secret. Après avoir entendu ce que la servant dit, la
fille est très en colère, elle prend un bâton et va sortir de chez elle,
Comment peut-il être tellement vicieux ?
Il ne peut point entrer dans ma maison !
La servant la prend tout de suite par le
bras,Tu n’es qu’une petite fille, comment peux-tu
le battre ? D’après-moi, il vaux mieux que tu te caches en dehors du
village, tu peux rentrer après qu’il renonce à cette idée.
A ce moment, des voisins viennent aussi pour
la convaincre de se cacher ailleurs. Enfin elle est persuadée, tous les tissus
sont arrangés et cachés, elle dit au revoir à ses amis et quitte le village.
Lorsque
les domestique du propriétaire arrive à la maison de la fille et trouve qu’elle
n’est plus là, ils se disent qu’elle est sortie. Ils la chasse de toute force. La
fille s’aperçoit que des hommes la poursuit, elle ne peut que s’enfuir avec
tous ses efforts. Dans le pêle-mêle, elle trouve que le bout du rouleau de
tissu dans sa main est tombé par la terre, le tissu qui s’est défait est trop
long pour elle de réarranger. Les domestiques sont de plus en plus proches
d’elle, et le tissu sur la terre est de plus en plus long, comme un ruisseau.
Tout à coup, le chemin est coupé, il y a seulement une falaise devant elle. Se
tenant sur le bord de la falaise, regardant les domestiques à bout de leurs
souffles, la fille tire de tous ses efforts le tissu, se jette de la falaise.
Les domestiques, les bouches ouvertes, ne peuvent bouger plus par l’action de
la fille étonnante. A cet instant, un tonnerre s’élève, une chute d’eau
apparaît sur la falaise. Le tissu que la fille a laissé sur la terre est devenu
une rivière blanche qui se jette aussi de la falaise. Les domestiques étaient abasourdis,
avant qu’ils ne réagissent, la rivière les emmènent dans l’abîme sans fond. La
fille se jette aussi dans la falaise et devient un large pigeon divin, le
fracas de la chute d’eau est la voix de la fille.
Extrait de Des histoires folkloriques de Lunan
Noté par: Li
Zhumei
Région de
circulation : la région de Banqiao